Samedi 20 juin 2015 : Feux de la Saint Jean et rallye pédestre

Le samedi 20 juin 2015, la Corpo organisait ses 32èmes Feux de la Saint Jean et son 24eme rallye pédestre.

Compte-rendu.

Le rallye : thème du jour : « A la poursuite du Scarabée d’Or »

Pour la réalisation : 32 figurants et/ou aidants.

Il s’agit, à la base, d’une sombre histoire de pharaon jaloux (Amontonton) dérobant le scarabée sur la momie de son frère et prédécesseur (Anékhaton) pour l’empêcher de rejoindre, dans l’au-delà,  l’âme de sa défunte épouse (Fernetiti) dont il est lui-même amoureux. Le scarabée est l’objet censé remplacer le cœur du défunt après la momification, il est indispensable pour l’accès à la vie après la mort.

A midi pile, les premiers groupes se pressaient aux inscriptions dans le parc de l’ancien Presbytère de Liernu. Ils y recevaient divers documents et des tickets de ravitaillement pour boissons fraîches sur le parcours.

Après un vol, avec mise en situation par message vocal, sur les appareils de la « Corporation Airlines », ils se retrouvaient, un quart d’heure plus tard, à la terrasse de l’Hôtel du Phare (chez On)  à Alexandrie où les attendaient avec impatience le couple des célèbres égyptologues, Philémon et Jeanne Typhon.

Ceux-ci leur expliquaient avoir été les victimes d’une terrible malédiction pour avoir profané le tombeau de la Reine Fernetiti et leur demandaient de l’aide pour retrouver le fameux Scarabée d’Or dérobé par Amontonton il y a 3.500 ans ! Cet objet retrouvé et replacé sur la momie d’Anékhaton, la malédiction s’éteindrait et l’âme d’Anécathon retrouverait sa dulcinée dans l’au-delà.

Pour toute aide, ils recevaient des mains des malheureux explorateurs, leur carnet de notes manuscrites rédigées pêle-mêle à la faveur de leurs nombreux voyages dans la vallée du Nil. A eux de se retrouver dans ce fatras de notes diverses, croquis incompréhensibles et autres récits avec ou sans importance !

Il leur était conseillé d’aller d’abord au tombeau de Fernetiti, celle-là même qui avait jeté la malédiction sur le couple de nos imprudents aventuriers. Là, après avoir mis en déroute de vilains pilleurs de tombe, nos concurrents recevaient, des mains mêmes de la Reine (morte depuis plus de trois millénaires !), quelques indices, dont un miroir dont elle ne voulait plus. Elle leur demandait de se rendre à la nécropole de Gizeh pour plus d’informations.

S’ils trouvaient bien leur chemin, ils étaient reçus là-bas par Anubis en personne, dieu de la mort ! Ce personnage énigmatique leur faisait subir un questionnaire des plus pointus pour enfin leur remettre également un indice important pour leur quête.

L’étape suivante était le palais (effondré depuis longtemps) de l’architecte Numérotèr et de son scribe illettré. Après une épreuve « lumineuse » réalisée grâce aux indices reçus précédemment, ils ne pouvaient y recevoir qu’un charabia hiéroglyphique incomplet pour les mettre sur la bonne voie. Il leur était conseillé d’aller consulter cet éminent traducteur de la pierre de Rosette qu’est Jean-François Champollion.

Après un nouveau très long parcours, nos concurrents étaient reçus par le savant homme. Celui-ci, suspicieux, après les avoir soumis à une nouvelle série de questions leur remettait enfin les indices décisifs pour l’accomplissement de leur périlleuse mission, mettre la main sur le mystérieux Scarabée.

Mais ils n’étaient pas pour autant au bout de leurs peines, puisque c’est vers le tombeau de l’infâme Pharaon Amontonton qu’on les envoyait maintenant ! Après un dédale de petites rues, sentiers, cours d’eau nauséabonds et, enfin, sous-bois sombre et lugubre, ils pénétraient, sous bonne garde, dans l’antre, pillé depuis longtemps, du Pharaon despote et jaloux, à la base de la disparition du précieux insecte d’or. La momie, dans un état de décomposition avancé, leur suggérait pourtant l’endroit de la cachette. Mais c’est par un subterfuge final qu’ils parvenaient à emporter le Scarabée d’Or.

Ils pouvaient alors fièrement le remettre à Jeanne et Philémon Typhon. Ceux-ci les remerciaient chaleureusement et s’empressaient de reprendre l’avion pour accomplir l’acte qui allait mettre fin à l’abominable malédiction.

Histoire de ne pas les laisser s’ennuyer entre les différents postes, les concurrents avaient encore à compléter un questionnaire d’observation, repérer des objets insolites, situer des  photos-mystère et se faire initier à l’art de la momification ! Heureusement, il y avait aussi quelques points de ravitaillement en rafraîchissements dont un « Itineris » aux couleurs de la Belgique.

 En soirée 

Proclamation des résultats et remise des prix 

  • 16 groupes se sont inscrits, soit 82 personnes au total.

Résultats :

  • 1er : groupe n°8, de Adeline CHARLIER, 626 points,
  • 2e : groupe n°13, de Sophie MULS, 568 points,
  • 3e : groupe n°12, de Françoise GERARD, 558 points,
  • 4e : groupe n°14, de Jean-Yves MOHIMONT, 554 points,
  • 5e : groupe n°5, de Yves LEHMANN, 545 points,
  • 6e : groupe n°10, de Gilles BERTRAND
    et groupe n°9, de Caroline QUERTINMONT, 530 points,
  • 7e : groupe n°11, de Mathilde MASSAUX, 529 points,
  • 8e : groupe n°1, de Louise DEPUYDT, 509 points,
  • 9e : groupe n°3, de David POELAERT, 482 points,
  • 10e : groupe n°4, de Thomas GLIBERT, 477 points,
  • 11e : groupe n°6, de Serge DE CONINCK, 457 points,
  • 12e : groupe n°2, de Manuel VANDE VELDE, 457 points,
  • 13e : groupe n°16, de Laetitia LAHON, 435 points,
  • 14e : groupe n°14, de Marie BURON, 422 points,
  • 15e : groupe n°7, de Luanna BODSON, 420 points,

1er prix : un bon d’achat de 60 € chez Décathlon, mais chaque groupe et chaque concurrent remporte un prix !

Bal Folk avec la Caracole ; Chansons françaises, bar, barbecue, bar à vin, jusqu’aux petites heures.

À 5h.29 : lever du soleil (derrière les nuages), dégustation des croissants traditionnels par les irréductibles du solstice.

Compte rendu 2015/10 : samedi 21 février 2015

Samedi 21 février. LE GRAND FEU !

Le matin, il ne pleut plus. Un petit soleil de printemps préside même aux derniers préparatifs. Mais le site du bûcher est pratiquement sous eaux, dans une gadoue inégalée. La  question se pose : va-t-on faire passer le cortège aux flambeaux par la prairie ?

Vers 13 heures, la Corporation reçoit à dîner ses invités champenois de Creney.

Entre 14 h. 30 et 15 h. 00, les différents groupes participant au cortège carnavalesque (promenade du « Blanc ») affluent sur la Place : Les Pierrots d’Aische, Les fieus d’fiesses de Saint-germain, les Chevaliers d’Emines, la section scoute de Jonas, le Géant de Liernu, la fanfare de Dongelberg (motorisée), …

A 15 h., le soleil est toujours là mais le ciel tout autour est de plus en plus noir ! Le cortège s’ébranle joyeusement en direction de la Blanchisserie. Mais après 20 minutes, une pluie intense mêlée de neige et de grésil s’abat brusquement sur les participants. C’est la débandade ! Après quelques minutes, la pluie/neige ne cessant pas et le ciel ne se dégageant nullement, nous décidons de rebrousser chemin et de nous réfugier à la ferme de la Cour où on peut au moins se mettre à l’abri.  Là les participants et l’ambiance sont bien vite réchauffés par le pecket et les musiques des différents chars.

A la salle toute proche, tout se met en place pour le goûter des enfants et le concours de déguisements. A l’arrière de la salle, ce sont le projecteur de poursuite, la sono extérieure, le barbecue et le bar extérieur qui se préparent. Et près du bûcher, dans la gadoue, encore un peu plus gadoue, c’est la combustibilité du bûcher qui est assurée : paille sèche, …

19h. 30 : rassemblement à la ferme des groupes invités à participer au cortège aux flambeaux, distributions des flambeaux. 20h. 00 démarrage du cortège et, la décision s’est pratiquement imposée, nous passons par la route et le sentier derrière la salle. Le tambour, seul rescapé de la fanfare qui s’est tirée, reste à pieds secs parmi le public d’où il effectuera les roulements nécessaires à la cérémonie.

Les membres des différents groupes s’installent donc, tant bien que mal, sur les petites palettes nominatives (heureusement) prévues à cet effet, ce qui les empêchent de perdre leurs chaussures dans la boue. Le discours et la cérémonie se passent comme d’habitude dans la bonne humeur et l’humour de notre Président, malgré un nouvel assaut des intempéries. Moment de recueillement en souvenir de Jean-Marie. Souhaits de prompt rétablissement pour José qui ne pourra pas monter le « Blanc » cette année.

Vient enfin le moment de la pendaison du « Blanc », hissé au sommet par Camille et Jonas, sous les battements de tambour et les applaudissements ; puis la mise à feu du bûcher tant attendue. Le « Blanc » a longtemps résisté, les pieds léchés par les flammes ; mais son châtiment a finalement été accompli dans les meilleures formes et sans bavure : le Printemps peut maintenant, franchement, prendre la relève !

Merci à tous : Compagnons, aidants, sympathisants, invités, services communaux, police, public, journalistes, … pour cette nouvelle manifestation de notre folklore séculaire !

Compte rendu 2015/9 : Vendredi 13, samedi 14 février 2015

Vendredi 13 février 2015.

Timothée, Louis, Richard, Camille, Marc, Stéphan, Marc (son fils), Jean-Luc, Jonas, Dominique.

La remorque chargée samedi passé chez Thibaud a été amenée au bûcher à la faveur du gel (ouf !). Ce sera la dernière charrée pour cette année.

On entreprend donc son déchargement. Pour midi, c’est presque terminé. Pour la pause, on a le choix entre une « bière » blanche citronnée et une autre à la cerise ! Pas d’excès !

Pour l’après-midi, on décide de s’occuper de l’échelle. On se donne rendez-vous à la Baive, chez Thibaud et on charge les deux segments de troncs, préparés la semaine précédente, sur une remorque voiture (8 mètres en longueur) ainsi que quelques solides bouts de branches pour les échelons. On ramène tout cela au bûcher et on fabrique l’échelle au sol. Elle est ensuite redressée à l’aide d’une poulie accrochée au mât central, en haut du bûcher. Cette opération lourde et périlleuse termine notre journée de travail. Vin chaud et bière chez Christine.

Samedi 14 février.

Marc, Camille, Richard, Christine, Louis, Colombine, Lory, Maxime, Hélène.

La journée s’annonce mal, avec une petite pluie intempestive et seulement trois âmes au bûcher. Mais tout s’arrange : la pluie cesse et les renforts arrivent. On termine donc le déchargement de la remorque, ce qui termine aussi le bûcher. Il reste encore à hisser au sommet une palette destinée à recevoir le « Blanc » et quelques beaux sapins de Noël pour achever la pointe. Le tout est fixé solidement au mât et à l’échelle. Encore quelques branches de garniture, une pause, quelques photos et les cloches de midi sonnent la fin des travaux. Vin chaud chez Christine.

L’après-midi, changement de décor : Dès 16 heures, nous sommes en tenues, avec notre char, au pied du bûcher d’Aische-en-Refail. Cortège à 17 heures puis restauration. Vers 19h.30, grand feu d’artifice et cortège aux flambeaux vers le bûcher. Mise à feu … mais soudain, on se rend compte qu’il manque la sorcière ! Elle finira la soirée bien au chaud et en musique aux Calbassis !

Compte rendu 2015/8 : Vendredi 06, samedi 07, dimanche 08 février 2015

Vendredi 06 février 2015.

On attaque le déchargement des remorques dont 3 ont été placées en semaine, à la faveur du gel. Pour le soir, tout est fait, il ne reste chargée que la benne qui n’a pas été acheminée au bûcher ; on estime en effet qu’il vaut mieux la décharger étant accrochée au tracteur.

Samedi 07 février.

Acheminement de la benne au bûcher et déchargement, sol gelé. On termine après l’heure normale de la pause de midi car la température augmente et il faut sortir le tracteur et la benne avant que le sol ne dégèle tout à fait. Vers 13 heures, c’est terminé mais on estime que le bûcher n’est vraiment pas encore assez haut.

L’après-midi, on se rend donc chez Thibaud et on abat le dernier sapin encore debout. On en charge les branches sur une remorque ainsi que toutes celles qui traînent encore sur le terrain. On coupe à dix mètres de leurs sommets les deux troncs abattus en semaine et destinés à la fabrication de l’échelle. En fin de journée, on laisse le chargement sur place : on l’acheminera au bûcher lors de la prochaine gelée, en espérant qu’elle vienne dans le courant de la semaine.

Dimanche 08 février.

Carnaval du Dragon à Emines. Comme de coutume, nous nous y rendons avec le char qui effectue ainsi sa première sortie de la saison. Prennent part au cortège : Camille chauffeur tracteur ; en bourreaux : Sophie, Timothée, Richard, Simon, Brandon, Louis ; Christine fait le « Blanc » ; Jean-Luc filme et prend des photos. Cortège et soirée traditionnels, sans problème. Personne ne semble avoir averti la police de la réapparition du « Ku Klux Klan » ! Après le cortège, le char est laissé chez Manu et sera récupéré le lendemain.

Compte rendu 2015/7 : Samedi 31 janvier 2015

Stéphan Rossilong, Carine Gofette, Camille, Richard, Jean-Luc, Jonas, Maxime, Colombine, Lory, Louis, Christine, Marc.

10 heures : rendez-vous chez Stéphan, rue de la Maladrie.

Un (gros) arbre, genre sapin, a été abattu et ébranché la veille, les branches et troncs amenés près de la rue, par les propriétaires. Il n’y a donc plus qu’à débiter les branches trop longues et charger le tout sur la benne. Ce qui nous prend environ deux heures.

Pause à midi chez le donateur: bière, vin blanc, petite goutte… et soft.

On décroche la benne près de la ferme car le terrain est toujours très boueux.

Après-midi : rendez-vous chez Carine Gofette, rue du Gros-chêne.

On prélève une nouvelle remorque chez Jacques à Saint-Germain et on se rend rue du Gros-Chêne où quelques (gros) arbustes sont à abattre. L’après-midi se passe donc sous les vrombissements des tronçonneuses et les averses intermittentes de neige . La remorque est bien vite chargée de ces longues bardaches et emmenée au « non-rond-point ».  Le reste du bois est disposé sur le terrain. On verra (probablement après le Grand Feu) ce qu’on en fera : les bois de plus grosse section récupérés par nous ou par la propriétaire, le reste brûlé sur place ou dans un endroit moins proche des habitations.

Petites pauses pendant et après le travail : distribution par Mme Gofette de bière, coca et crêpes (bientôt la Chandeleur !)

Compte rendu 2015/6 : Samedi 24 janvier 2015

Camille, Richard, Jean-Luc, Maxime, Colombine, Lory, Louis, … Christine et Marc sont excusés, Richard également, pour la matinée.

10 heures : rendez-vous au (futur) bûcher.

Cinq remorques chargées sont prêtes, contre les mâtons et poussards. Deux autres attendent à proximité.

Beaux paysages enneigés mais un peu triste ce matin au niveau des effectifs : Camille et Louis, après avoir allumé un brasero, s’emploient à traîner et entasser les branches de prunelliers du sentier qui ont été élagués.

Ils amènent également dans la salle les panneaux réalisés pour l’expo du lendemain en collaboration avec l’Ecrin dans le cadre de « A table les oiseaux ».

Mais midi est vite là : pause avec Richard et Jean-Luc (bien sûr) et les autres préparateurs de l’expo. Puis vin chaud chez Christine.

Après-midi : rendez-vous idem.

La neige commence à fondre mais les effectifs sont plus fournis : Richard, Maxime et Jean-Luc nous ont rejoints et, un peu plus tard, Colombine et Lory.

Cela nous permet de décharger complètement deux charrées et les 3/4 d’une troisième tandis que Coco en entame une 4ème.

Mais à 17 heures 19 : boum ! le soir tombe ! on arrête. Fin de la première journée au bûcher : il accuse maintenant environ 2 mètres de hauteur.

Camille et moi, on passe une partie de la soirée chez Richard.

Compte rendu 2015/5 : Samedi 17 janvier 2015.

Christine, Marc, Camille, Jean-Luc, Louis, … Richard n’est pas là : il « distribue » à Perwez. Christine n’est pas là en matinée : réunion « chantier Damien ». Jean-Luc n’est là que l’après-midi.

10 heures : rendez-vous au parking.

Départ pour Saint-Germain avec tracteur et remorque à ridelles de Jean-Luc. Avec deux autochtones on charge de longues branches d’espèces diverses (en face de chez Marcel) puis une haie en éléments très lourds qu’on parvient avec peine à hisser au sommet de la charrée. A midi, c’est terminé et la remorque est complète. Petite pause puis on la conduit au parking (au non-rond-point).

Comme convenu, Didier nous accueille chez lui pour déguster les délicieuses pizzas de sa fabrication. Dîner bien arrosé et « pousse-cafeté » et qui s’éternise. A tel point que, sans rappel à l’ordre, on y serait encore !

Enfin, avec un plateau de J.F., on charge encore les quelques branches (de noisetiers et autres) chez Yves, juste en face. Petite pause à la bière ; mais la bouteille d’eau de Villée n’était pas vide et nous a suivi ! On décide de se séparer en deux équipes : Marc et Louis tronçonnent et chargent un sureau sur une remorque voiture, chez Pierre, à la Blanchisserie.
Tandis que les autres … En fait, on arrive ensemble au lieu de chargement suivant, rue du Gros Chêne. On se met à charger un tas tout préparé. Mais, comme il fallait s’y attendre en cette saison, le soir est vite tombé ! C’est donc avec une charrée qui aurait dû être plus conséquente que l’on quitte les lieux. Non sans, cependant, avoir fait la connaissance de la propriétaire qui nous offre une dernière cannette.

Comme cela devient une habitude (ou une tradition), soirée frites chez Marc.

Allez, tout compte fait, après-midi plus gastronomique qu’efficace ; Merci Didier, merci Marc.

Compte rendu 2015/4: Samedi 10 janvier 2015 : ramassage des sapins de Noël.

Christine, Richard, Marc, Camille, Jonas, Maxime, Jean-Luc, Louis, …

Vents violents, peu de pluie en journée, abondante à partir de 16h.30.

Matériel : tracteur de Jean-Luc, plateau avec chalettes de Karl C., plateau de Laurent G., plateau de Jacques B., voitures de Marc, Camille, Louis, 2 remorques de Richard/Jean-Pierre.

10 heures : ramassage sur Liernu.

Vers l’ouest (les Baives) : tracteur et plateau avec chalettes : Louis, Richard, Christine. Camille avec voiture et remorque fait les écarts. Tout se passe bien : vent très fort d’ouest, Christine, qui arrange la charrée, cale les premiers sapins récoltés contre la chalette arrière ; rue d’Allouville-Bellefosse, petite goutte réconfortante chez Raymond, pour Camille et Louis (soft pour Richard et Christine) où on charge les 70 fagots confectionnés par Mathieu. On apprend que Marc s’est embourbé à « Grand A » en poursuivant ses sapins. Camille vole à son secours. Nouvelle petite goutte (soft pour Richard et Christine) un peu plus loin, rue Haute-Baive.

Vers l’est : Marc avec voiture et remorque : bien que seul, c’est o.k. pour lui, sauf qu’un violent coup de vent emporte 4 ou 5 sapins sur plusieurs centaines de mètres dans les champs, où il s’embourbe ! Il s’en sort avec l’aide de Camille.

Vers midi, on se rejoint tous au parking où on complète le plateau avec les contenus des remorques de Camille et Marc. Vin chaud et autres chez Christine.

14.30 heures : ramassage sur Saint-Germain.

Tracteur et plateau de Jacques B.: Jean-Luc, Maxime, Christine, Richard. : rue du Stampia, Libut, Nouveau Chemin, rue Ernest Montulet. Marc et Jonas , avec voiture et remorque : rues à gauche de la route de Perwez ; Camille et Louis avec voiture et remorque : rues à droite. Petit incident : sur la route d’Eghezée, en direction Numa, un sapin s’envole et va se caler contre une voiture qui suivait : a priori pas de dégats à la voiture (ni au sapin). On transvase le contenu des remorques sur le plateau posté depuis la veille chez Ernest, le coiffeur, à Liernu. On complète ce plateau avec le tas d’Ernest. Petite bière quand c’est fini. Puis, grosse averse de pluie. On rejoint l’autre équipe (celle du tracteur avec plateau ; tout le monde suit ?) chez Marcel à Saint-Germain qui nous reçoit traditionnellement à cette époque avec bière et eau de Villée. Remise de petits cadeaux. Marc et Jonas vont encore chercher quelques sapins invendus au Patro des Boscailles. Puis on se retrouve chez Marc : chips, saucisses sèches, frites et Leffe brune au fût.

Fini pour cette journée pleine d’entrain, venteuse et harassante (surtout le soir !).

Compte rendu 2015/3: Samedi 03 janvier 2015.

Christine, Richard, Marc, Camille, Jonas, Julien, Louis, …

Pluie et/ou neige incessantes, boue, gadoue, pataugeoire,  glissade, chutes … Quand je suis arrivé le matin sur le terrain, chez Thibaud, je me suis dit qu’on ne ferait pas grand-chose dans ces conditions. Et d’ailleurs, qui allait venir ?

Et pourtant : après quelques minutes, presque tous les habitués étaient là ! Et d’attaque ! Sur la journée, une dizaine de (gros) sapins furent abattus, ébranchés, les branches chargées sur une remorque et les troncs, en partie débités sinon tractés vers la rue à l’aide de mon petit M-F 135. Petit incident cependant : le dernier arbre de la journée n’a pas voulu tomber dans la direction qu’on lui suggérait mais s’est étalé, la tête dans le champ voisin.

A midi, percés jusqu’aux os, vin chaud chez Christine ; le soir, percés … (non, nous nous étions d’abord séchés et changés) : vin chaud chez Christine.

Bilan : 1 charrée de branchages (finalement, peu de branches vertes sur ces grands sapins) et beaucoup de troncs entiers ou débités ; et beaucoup de lessive en perspective. Bonne ambiance de travail quand même mais on espère avoir meilleure météo les prochains samedis.

Compte rendu 2015/2 : Entre Noël et Nouvel an : Erection du mat

Ah, ces sacristains, organiste et autres élites paroissiales !

Vendredi 26 décembre 2014.

Marc, Camille, Richard, Jonas, Jean-Luc, Louis.

Au matin, dans la gadoue, on creuse le trou destiné à recevoir le mât central. C’est-à-dire qu’on retire les anciens éléments encore enfouis dans le sol à l’emplacement du mât : au moins deux pieds d’anciens mâts en partie calcinés, des buches et pointes ayant servi au calage, des pierres et briques et quelques pelletées de terre. Quand tout es retiré, le trou fait environ 1 mètre carré de surface et 1,20 mètre de profondeur ! Il va falloir recombler ce volume quand le nouveau mât y aura été érigé.

L’après-midi, toujours dans la gadoue, on prélève ce nouveau mât chez Tibaud, à la Basse-Baive : il est bien droit, assez effilé et fait environ 12 mètres. On abat encore quelques sapins pour en faire le trépied, les 6 mâtons et les 6 poussards. Mais on n’a pas fini, il faudra revenir demain matin.

Le soir, changement de décor : c’est le souper de la Corpo, au café de l’Eglise, à Aische-en-Refail. Là, ce sont plutôt les estomacs qui sont bien arrosés et le bruit des tronçonneuses remplacés par les chants, parfois paillards. Ah, ces sacristain, organiste et autres élites paroissiales ! Enfin bref, certains terminent la fête aux environs de trois heures : ça promet pour la ponctualité le lendemain !

Samedi 27 décembre 2014.

Christine, Coraline, Marc, Camille, Richard, Jonas, Tom, Jean-Luc, Louis. (mais pas tous à la même heure !)

On coupe encore, au même endroit, quelques sapins pour compléter les matériaux dont on a besoin. A midi, on rapatrie le tout, sur une remorque-plateau, vers le site du futur bûcher. Malgré l’état super boueux du sol, on amène la lourde remorque jusqu’à destination. On décharge d’abord les mâtons, poussards et éléments du trépied. Puis on fait pivoter le mât, toujours sur la remorque, de façon à ce que son pied se trouve à l’arrière de celle-ci, en porte à faux au-dessus du trou. Au moyen de quatre longues cordes et en faisant reculer la remorque, on parvient alors, sans trop d’efforts, à redresser le mât. On le cale ensuite dans sa position à l’aide de bûches, de pierres et de terre tout en veillant à sa verticalité parfaite. A 13 heures, l’érection est terminée.

L’après-midi (à partir de 15 heures), sous les chutes de neige, on consolide le mât en lui accolant de gros segments de troncs de trois mètres formant trépied. On termine par la pose des 6 mâtons et des 6 poussards qui délimitent le pourtour du futur bûcher. On clôture la journée par un vin chaud réconfortant et bien mérité chez Richard.

L’armature du bûcher est prête. Il reste à y entasser tout le combustible que l’on va récolter pendant un mois et demi.