Comme prévu et annoncé par un « toutes boîtes » sur Liernu et Saint-Germain, c’était donc la journée du grand ramassage des sapins de Noël et petites quantités.
A 10 heures formation des équipes et répartition du matériel pour ramassage sur Liernu.
vers les Baives : Christine, Camille, Rudy, Richard, Louis avec tracteur Jean-Luc et plateau Jean-François ; voiture Louis avec remorque Richard. En plus des sapins, on charge un tas près du Calvaire et un tas chez Christine. Charrée complète, on ne prend pas le tas rue du Gros Chêne, il sera collecté mardi par Nicole et Louis.
vers l’autre côté : Marc, Jonas, Aurélien, Matthias, Bruno, avec tracteur et épandeur de Marc ; voiture Marc avec remorque Louis. En plus des sapins : un tas à la Siroperie, deux autres à la Maladrie, un autre au Pré Saint Jean dont on ne prend qu’une partie ; le reste sera pris mardi par Nicole et Louis.
Plateau et épandeur, chargés, sont conduits à la forière, une remorque voiture chez Louis. Pause au vin chaud à midi, sur le parking, au soleil bienfaisant ; Jean-Luc est là.
A 14 heures 15’ rebelote pour ramassage sur Saint Germain.
la bande du matin avec en plus : Stéphane, petit Marc, Simon et un ami hollandais de Christine. Avec : tracteur J.-L. et sa benne, tracteur Marc et plateau Pierre , voiture Louis avec remorque Richard, voiture Marc avec remorque Louis. Les tracteurs parcourent les rues principales, les voitures les rues secondaires, plus difficiles. En plus des sapins : un tas route de Perwez, un autre à Libut, un autre rue Montulet : c’est à ce dernier point que tout le monde et tout le charroi convergent en fin d’après-midi.
Le plateau chargé est conduit à la forière, la benne près de la ferme, une remorque voiture chez Louis. On n’a pas pris le petit tas (en partie d’épineux) dans un jardin de Libut ; Nicole et Louis s’en chargeront mardi.
On se retrouve (presque) tous, comme de tradition, chez notre ami Marcel, rue Montulet : petits cadeaux ; Leffe et Eau de Villée artisanale. Nicole et Jean-Luc nous y rejoignent. Puis : souper chez Marc et Hélène.
Conclusion : 4 grosses charrées récoltées et 2 petites. Quand va-t-il faire suffisamment sec ou quand va-t-il geler afin de pouvoir les conduire au bûcher ?
En ce lendemain de nouvel an, la moyenne d’âge est sensiblement plus élevée que la dernière fois ! C’est à croire que plus on vieillit mieux on résiste aux festivités et autres libations.
Quoi qu’il en soit, d’abord à deux, puis à trois et enfin à quatre on arrive à décharger deux des cinq charrées présentes sur le site. On a ainsi au moins commencé le bûcher et je trouve qu’il présente déjà un fier aspect.
A la pause de seize heures, on décide quand même qu’il est temps de rentrer se reposer !
C’est une tradition à la Corpo, on procède à l’érection du mât central et à la structure du futur bûcher le 28 décembre, jour des Saint Innocents.
Cette année, temps magnifique, prairie (presque) sèche et équipe jeune (en partie) et motivée.
On commence par enlever les vestiges du Grand Feu précédent : reste de l’ancien mât, en partie calciné, enfoncé de 1,5 mètres et callé entre pierres et rondins ; ce n’est déjà pas de tout repos !
Puis on amène la charrée chargée samedi (26 décembre) des divers tronçons ; on les décharge, sauf le plus long, qui fait 12,5 mètres et est destiné à devenir le nouveau mât central. On l’amène, toujours sur le plateau, à proximité immédiate du trou qu’occupait l’ancien mât. On le fait pivoter sur le plateau, de manière à présenter son pied à l’arrière de celui-ci et juste au-dessus du trou (bien sûr, il faut un bon chauffeur !!) On l’enchaîne alors au plateau pour qu’il ne puisse retomber et on accroche à 2/3 de sa future hauteur 4 cordes qui serviront également à le maintenir vertical.
On soulève ensuite sa tête, à l’épaule (ça, c’est pour les jeunes costauds) ce qui lui donne une position oblique, le pied en partie dans le trou et en appui sur l’arrière de la remorque. On n’a plus alors qu’à reculer l’engin centimètre par centimètre tout en guidant le pied, à la masse, vers le fond du trou tandis que les 4 hommes aux cordes tentent de maintenir le mât vertical.
Lorsque cette position est atteinte, le mât, toujours enchaîné à la remorque et maintenu vertical par les cordes, est rapidement stabilisé par l’enfoncement de pieux pointus. On peut alors le détacher de la remorque mais on maintient encore les quatre cordes pour parfaire sa verticalité jusqu’au placement d’un large trépied (cette année à quatre pieds !) qui le stabilise définitivement.
Il reste alors à déterminer, avec le mât pour centre, un hexagone de 3 mètres de rayon (et donc également de côté) et à enfoncer, à chacun de ses sommets, un « mâton » d’environ 3 mètres, ce qui délimitera le pourtour du futur bûcher. A chacun de ces mâtons, on arcboute un « poussard » destiné à contrer la pression exercée par le bûcher. Le tout, ainsi que le trépied, est fixé à l’aide de grandes vis.
Ceux qui n’auraient pas compris la manœuvre, pourront s’en référer aux photos.
Quoiqu’il en soit, tout cela est terminé aux environs de 13h. 00.
Pour l’après-midi, on décide d’aller charger la remorque-plateau, désormais vide, chez Pierre, à proximité. On se donne donc rendez-vous à 15 h.00 près du ruisseau où se trouvent plusieurs tas de branchages plutôt rébarbatifs à manipuler, ce ne sont pas des branches de sapins. Mais vu notre nombre, l’affaire est rapidement faite et la charrée amenée sur le site avant que le soir ne tombe. On décide de profiter de la relative sécheresse du terrain pour y amener aussi les 4 charrées de branchages en attente à la forière. Il fait nuit noire quand on termine cette opération ; mais 5 charrées sont maintenant prêtes à être déchargées au bûcher.
Etaient présents sur le site ce lundi 28 décembre : Christine, Marc, Samuel, Jonas, Camille, Richard, Rudi, Stéphane, Marc, Maxime, Jean-Benoît, Louis ; apparition de Jean-Luc, Vincent.
Photos : Christine, Jean-Luc.
Comme dans tout village gaulois qui se respecte, la journée se termine par un grand festin qui rassemble tout le monde : le traditionnel souper de la Corporation.
Lendemain de Noël un peu difficile pour certains, sol plutôt boueux dans la prairie aux moutons chez Marie-Elise.
C’est pourtant là que nous avions à rassembler et charger sur une remorque-plateau les tronçons de troncs de sapins destinés à la structure du futur bûcher. Certains furent portés à l’épaule ou tirés à l’aide de cordes ; mais quelques-uns faisaient plus de 10 mètres (12,50 m. pour le plus long) et le sol était spongieux et les godasses s’enfonçaient et le souffle manquait. On décida donc d’aller chercher mon M.F. 135 qui a de nouveaux pneus : ce n’était pas l’idéal pour la prairie mais c’était quand même moins fatigant !
Après quelques ruptures de cordes, tout était rassemblé ; mais il fallait encore les charger sur la remorque-plateau : là aussi, mon petit tracteur et quelques chaînes furent les bienvenus.
Finalement, l’imposant chargement, bien arrimé, pouvait prendre la route en direction du site du futur bûcher. On décida cependant d’attendre deux journées de temps plus sec, jusqu’à lundi, pour l’acheminer jusqu’à destination finale afin de ne pas abîmer le sol de la prairie.
On estima ensuite que, pour un lendemain de Noël, on en avait assez fait ; pause un peu plus longue et chacun rentre chez soi, il est environ 13h.30.
Etaient présents ce samedi 26 décembre : Camille, Richard, Marc, Rudi, Louis.
La Corpo faisait relâche mais avait convié ses membres et aidants à prendre un verre à Namur, à proximité du Marché de Noël de la Place d’Armes. Ce qui fut fait, dans une ambiance très sympathique.
On craignait le pire au niveau météo vu le déluge d’hier, avec le Père Noël et la tartiflette. Mais pas une goutte de pluie de toute la journée !
La journée s’est d’ailleurs passée entièrement chez Marie-Elise et Bruno : il restait beaucoup de boulot, désespérément beaucoup de boulot ! Mais l’équipe était aussi nombreuse et motivée (et jeune) que la semaine passée ! Alors, lorsque le soleil s’est couché tout était pratiquement terminé. (Et pourtant, il s’est couché plus tôt qu’il ne l’avait jamais fait et qu’il ne le fera jamais plus cette année.)
Tronçonneurs, grimpeurs, tireurs à la corde, élagueurs, ramasseurs et transporteurs de branches et de rondins, arrangeurs de charrées, conducteur de tracteur, cantinière … et photographe s’en sont donné à cœur joie jusqu’à la nuit noire.
Une méthode d’abattage imaginée par un ingénieux de l’équipe a permis de laisser (presqu’) intactes les clôtures.
Une charrée (très haute mais un peu large !) a été conduite à la forière. Une seconde a été commencée ; elle sera complétée un autre samedi, peut-être chez Jacques, à proximité, rue Haute-Baive.
Bilan : chantier terminé au niveau ramassage des branchages pour le bûcher ; il reste à transporter les tronçons prévus pour la structure, ce qui devrait être fait le samedi 26 décembre prochain, lendemain de la Noël.
En effet, samedi prochain, 19 décembre, la Corpo fait relâche et attend tous ses travailleurs, à partir de 11 h., à Namur, pour prendre un pain-saucisse et un verre (ou un vin chaud) à la traditionnelle crèche vivante organisée par les agriculteurs (rue de Bavière, entre le Théâtre et la Place d’Armes).
Comme prévu de longue date, la Corpo s’est donc occupée des quelques grands sapins en situation plutôt délicate de Jacques, route de Perwez.
Le rendez-vous était fixé à 9h. et, s’ils n’étaient pas tous là à l’heure, les membres de l’équipe étaient particulièrement nombreux ce jour (voir ci-dessous). En plus du Zétor et d’une remorque de Pierre, il y avait un bon tronçonneur et une nacelle (avec chauffeur).
Pour midi et demi, tout étaient fait : les sapins coupés et ébranchés, les branches chargées, les troncs en partie sélectionnés pour la structure du bûcher, le reste découpés en tronçons de 50 cms, le sol soufflé et le pneu de la remorque regonflé. Pause « coupe-soif » et apéro de Marie-Louise. Les tronçons retenus sont acheminés vers le site du bûcher et balancés par-dessus le mur ; ceux découpés en 50 cms seront transportés lundi chez Camille.
Après midi (mais une partie de l’équipe y était déjà en fin de matinée), on se retrouve chez Marie-Elise et Bruno : Le chargement inachevé de la remorque de la semaine passée est complété et le tout acheminé à la forière. Une seconde remorque de Pierre est en partie chargée, après quelques difficultés d’acheminement (un Zétor 50 cv, c’est pas un Same 200 cv !). Pause réconfortante de Marie-Elise.
Etaient au travail ce jour (avant et/ou après-midi) : Christine, Nicole, Colombine (honneur aux dames), Jacques, Pascal (et sa compétence), Willy (et son bull-nacelle), Marc, Samuel, Jonas, Camille, Richard, Aurélien, Antonin, Matthias, Bruno, Arno, Xavier, Jean-Luc, Louis.
Photos : Christine, Jean-Luc. N.B. Les photos tardent à venir mais ça arrive !
Conclusion de cette journée : très bon travail, bonne météo, et surtout équipe formidable avec moyenne d’âge en chute libre (qui veut faire le calcul ?) et qui présage bien de l’avenir et de la relève de la Corpo. Continuons !
Eh oui, c’est plus tôt que d’habitude mais, vu le calendrier, il est grand temps de s’y remettre ! Pour ce premier samedi de charriage, nous avons le Zétor de Marc et deux remorques de Jean-Luc et surtout, un petit nouveau en la personne de Rudy, élément prometteur !
Au matin, nous allons chez Vincent, au coin des rues du Trieux et de la Maladrie où une haie de sapins a été coupée et qu’il n’y a plus qu’à charger. Deux heures de travail, deux pauses et l’affaire est faite. Sauf que, vu la grande quantité de branchages, tout ne peut tenir sur une seule remorque. Celle-ci, suffisamment chargée, est donc acheminée non loin du bûcher, sur une forrière de Jean-Luc et on reviendra à 14 heures avec une seconde remorque.
En début d’après-midi, on achève donc le travail : la remorque est ainsi en partie remplie. On s’achemine ensuite avec elle vers la seconde adresse prévue : chez Marie-Elise et Bruno, rue Haute-Baive. On ne peut cependant entrer dans la prairie avec le charroi : la voiture de la patronne -absente- est devant la barrière et Bruno n’a pas la clé ! En attendant, on abat et ébranche 4 ou 5 sapins dont les troncs pourront servir de mât, mâtons ou échelle. On peut finalement entrer la remorque dans la prairie ; elle y restera jusqu’à la prochaine fois car le soir tombe vite et, après une petite goutte, il est temps de dételer.
On termine la soirée chez Louis.
Etaient présents ce jour (le matin ou l’après-midi ou les deux) : Christine, Rudy, Vincent et son épouse, Marc, Samuel, Jonas, Camille, Bruno, Louis. Photos : Christine.
Le samedi 20 juin 2015, la Corpo organisait ses 32èmes Feux de la Saint Jean et son 24eme rallye pédestre.
Compte-rendu.
Le rallye : thème du jour : « A la poursuite du Scarabée d’Or »
Pour la réalisation : 32 figurants et/ou aidants.
Il s’agit, à la base, d’une sombre histoire de pharaon jaloux (Amontonton) dérobant le scarabée sur la momie de son frère et prédécesseur (Anékhaton) pour l’empêcher de rejoindre, dans l’au-delà, l’âme de sa défunte épouse (Fernetiti) dont il est lui-même amoureux. Le scarabée est l’objet censé remplacer le cœur du défunt après la momification, il est indispensable pour l’accès à la vie après la mort.
A midi pile, les premiers groupes se pressaient aux inscriptions dans le parc de l’ancien Presbytère de Liernu. Ils y recevaient divers documents et des tickets de ravitaillement pour boissons fraîches sur le parcours.
Après un vol, avec mise en situation par message vocal, sur les appareils de la « Corporation Airlines », ils se retrouvaient, un quart d’heure plus tard, à la terrasse de l’Hôtel du Phare (chez On) à Alexandrie où les attendaient avec impatience le couple des célèbres égyptologues, Philémon et Jeanne Typhon.
Ceux-ci leur expliquaient avoir été les victimes d’une terrible malédiction pour avoir profané le tombeau de la Reine Fernetiti et leur demandaient de l’aide pour retrouver le fameux Scarabée d’Or dérobé par Amontonton il y a 3.500 ans ! Cet objet retrouvé et replacé sur la momie d’Anékhaton, la malédiction s’éteindrait et l’âme d’Anécathon retrouverait sa dulcinée dans l’au-delà.
Pour toute aide, ils recevaient des mains des malheureux explorateurs, leur carnet de notes manuscrites rédigées pêle-mêle à la faveur de leurs nombreux voyages dans la vallée du Nil. A eux de se retrouver dans ce fatras de notes diverses, croquis incompréhensibles et autres récits avec ou sans importance !
Il leur était conseillé d’aller d’abord au tombeau de Fernetiti, celle-là même qui avait jeté la malédiction sur le couple de nos imprudents aventuriers. Là, après avoir mis en déroute de vilains pilleurs de tombe, nos concurrents recevaient, des mains mêmes de la Reine (morte depuis plus de trois millénaires !), quelques indices, dont un miroir dont elle ne voulait plus. Elle leur demandait de se rendre à la nécropole de Gizeh pour plus d’informations.
S’ils trouvaient bien leur chemin, ils étaient reçus là-bas par Anubis en personne, dieu de la mort ! Ce personnage énigmatique leur faisait subir un questionnaire des plus pointus pour enfin leur remettre également un indice important pour leur quête.
L’étape suivante était le palais (effondré depuis longtemps) de l’architecte Numérotèr et de son scribe illettré. Après une épreuve « lumineuse » réalisée grâce aux indices reçus précédemment, ils ne pouvaient y recevoir qu’un charabia hiéroglyphique incomplet pour les mettre sur la bonne voie. Il leur était conseillé d’aller consulter cet éminent traducteur de la pierre de Rosette qu’est Jean-François Champollion.
Après un nouveau très long parcours, nos concurrents étaient reçus par le savant homme. Celui-ci, suspicieux, après les avoir soumis à une nouvelle série de questions leur remettait enfin les indices décisifs pour l’accomplissement de leur périlleuse mission, mettre la main sur le mystérieux Scarabée.
Mais ils n’étaient pas pour autant au bout de leurs peines, puisque c’est vers le tombeau de l’infâme Pharaon Amontonton qu’on les envoyait maintenant ! Après un dédale de petites rues, sentiers, cours d’eau nauséabonds et, enfin, sous-bois sombre et lugubre, ils pénétraient, sous bonne garde, dans l’antre, pillé depuis longtemps, du Pharaon despote et jaloux, à la base de la disparition du précieux insecte d’or. La momie, dans un état de décomposition avancé, leur suggérait pourtant l’endroit de la cachette. Mais c’est par un subterfuge final qu’ils parvenaient à emporter le Scarabée d’Or.
Ils pouvaient alors fièrement le remettre à Jeanne et Philémon Typhon. Ceux-ci les remerciaient chaleureusement et s’empressaient de reprendre l’avion pour accomplir l’acte qui allait mettre fin à l’abominable malédiction.
Histoire de ne pas les laisser s’ennuyer entre les différents postes, les concurrents avaient encore à compléter un questionnaire d’observation, repérer des objets insolites, situer des photos-mystère et se faire initier à l’art de la momification ! Heureusement, il y avait aussi quelques points de ravitaillement en rafraîchissements dont un « Itineris » aux couleurs de la Belgique.
En soirée
Proclamation des résultats et remise des prix
16 groupes se sont inscrits, soit 82 personnes au total.
Résultats :
1er : groupe n°8, de Adeline CHARLIER, 626 points,
2e : groupe n°13, de Sophie MULS, 568 points,
3e : groupe n°12, de Françoise GERARD, 558 points,
4e : groupe n°14, de Jean-Yves MOHIMONT, 554 points,
5e : groupe n°5, de Yves LEHMANN, 545 points,
6e : groupe n°10, de Gilles BERTRAND et groupe n°9, de Caroline QUERTINMONT, 530 points,
7e : groupe n°11, de Mathilde MASSAUX, 529 points,
8e : groupe n°1, de Louise DEPUYDT, 509 points,
9e : groupe n°3, de David POELAERT, 482 points,
10e : groupe n°4, de Thomas GLIBERT, 477 points,
11e : groupe n°6, de Serge DE CONINCK, 457 points,
12e : groupe n°2, de Manuel VANDE VELDE, 457 points,
13e : groupe n°16, de Laetitia LAHON, 435 points,
14e : groupe n°14, de Marie BURON, 422 points,
15e : groupe n°7, de Luanna BODSON, 420 points,
1er prix : un bon d’achat de 60 € chez Décathlon, mais chaque groupe et chaque concurrent remporte un prix !
Bal Folk avec la Caracole ; Chansons françaises, bar, barbecue, bar à vin, jusqu’aux petites heures.
À 5h.29 : lever du soleil (derrière les nuages), dégustation des croissants traditionnels par les irréductibles du solstice.
Le matin, il ne pleut plus. Un petit soleil de printemps préside même aux derniers préparatifs. Mais le site du bûcher est pratiquement sous eaux, dans une gadoue inégalée. La question se pose : va-t-on faire passer le cortège aux flambeaux par la prairie ?
Vers 13 heures, la Corporation reçoit à dîner ses invités champenois de Creney.
Entre 14 h. 30 et 15 h. 00, les différents groupes participant au cortège carnavalesque (promenade du « Blanc ») affluent sur la Place : Les Pierrots d’Aische, Les fieus d’fiesses de Saint-germain, les Chevaliers d’Emines, la section scoute de Jonas, le Géant de Liernu, la fanfare de Dongelberg (motorisée), …
A 15 h., le soleil est toujours là mais le ciel tout autour est de plus en plus noir ! Le cortège s’ébranle joyeusement en direction de la Blanchisserie. Mais après 20 minutes, une pluie intense mêlée de neige et de grésil s’abat brusquement sur les participants. C’est la débandade ! Après quelques minutes, la pluie/neige ne cessant pas et le ciel ne se dégageant nullement, nous décidons de rebrousser chemin et de nous réfugier à la ferme de la Cour où on peut au moins se mettre à l’abri. Là les participants et l’ambiance sont bien vite réchauffés par le pecket et les musiques des différents chars.
A la salle toute proche, tout se met en place pour le goûter des enfants et le concours de déguisements. A l’arrière de la salle, ce sont le projecteur de poursuite, la sono extérieure, le barbecue et le bar extérieur qui se préparent. Et près du bûcher, dans la gadoue, encore un peu plus gadoue, c’est la combustibilité du bûcher qui est assurée : paille sèche, …
19h. 30 : rassemblement à la ferme des groupes invités à participer au cortège aux flambeaux, distributions des flambeaux. 20h. 00 démarrage du cortège et, la décision s’est pratiquement imposée, nous passons par la route et le sentier derrière la salle. Le tambour, seul rescapé de la fanfare qui s’est tirée, reste à pieds secs parmi le public d’où il effectuera les roulements nécessaires à la cérémonie.
Les membres des différents groupes s’installent donc, tant bien que mal, sur les petites palettes nominatives (heureusement) prévues à cet effet, ce qui les empêchent de perdre leurs chaussures dans la boue. Le discours et la cérémonie se passent comme d’habitude dans la bonne humeur et l’humour de notre Président, malgré un nouvel assaut des intempéries. Moment de recueillement en souvenir de Jean-Marie. Souhaits de prompt rétablissement pour José qui ne pourra pas monter le « Blanc » cette année.
Vient enfin le moment de la pendaison du « Blanc », hissé au sommet par Camille et Jonas, sous les battements de tambour et les applaudissements ; puis la mise à feu du bûcher tant attendue. Le « Blanc » a longtemps résisté, les pieds léchés par les flammes ; mais son châtiment a finalement été accompli dans les meilleures formes et sans bavure : le Printemps peut maintenant, franchement, prendre la relève !
Merci à tous : Compagnons, aidants, sympathisants, invités, services communaux, police, public, journalistes, … pour cette nouvelle manifestation de notre folklore séculaire !