Compte-rendu 2017/4 : mardi 27 décembre 2016

Nous accueillons aujourd’hui une nouvelle équipe de choc : Michel, Jérôme et Bernard.

10 heures, Liernu, parking du Presbytère : rendez-vous et départ vers Saint-Germain, rue Montulet, où se trouve déjà Camille avec le tracteur de Jean-Luc et le plateau de Jean-François. Là nous attend depuis deux semaines le tronc de sapin choisi pour devenir le futur mât central du bûcher 2017.

Le chargement, à l’aide de trois segments de troncs disposés en plan incliné est réalisé à la force des bras, tant l’équipe est nombreuse et motivée (en fait, le tracteur, prêt à intervenir, n’a pas été nécessaire). On charge aussi les quelques rondins et segments restants dont certains serviront de trépied, mâtons ou poussards ou à immobiliser le mât central. Puis, petite pause (déjà !) et on s’ébranle vers Liernu avec le précieux chargement, notre cher drapeau fixé à l’avant du tracteur.

Lorsque le convoi arrive à destination, le trou destiné à recevoir le mât est déjà prêt. On dispose le plateau avec le mât au bon endroit et on se prépare à l’érection ; mais, catastrophe : la batterie de l’appareil photo est plate. On décide donc d’attendre l’après-midi pour continuer. Et, de toute façon, les cloches de l’église sonnent midi : pause (encore !)

14 heures, tout le monde est là, prêts à l’action, avec le matériel : bêches, pelles, masses, cordes, chaînes, vis, visseuse, appareil photo, … Suivant une technique maintenant bien rodée, à l’aide du tracteur, on pousse vers le trou le futur mât, retenu au plateau par une chaîne. Lorsqu’il est suffisamment dressé, quatre « tireurs », à l’aide de cordes, achèvent de lui donner exactement la verticale et l’empêchent de retomber tandis qu’on l’ «astoque » avec des rondins, enfoncés à la masse.

L’opération se déroule fort bien. Il reste alors à consolider la position du mât par un trépied fixé à l’aide de grande vis. Puis à enfoncer dans le sol les 6 mâtons de 3 mètres formant un hexagone parfait délimitant la circonférence du futur bûcher, et maintenus vers le centre par 6 poussards, également fixés aux mâtons per des vis.

L’après-midi est à peine entamé quand l’opération est totalement terminée. On décide alors d’entasser déjà les contenus des remorques : 2 se trouvent dans la prairie, à proximité du site (débris de haie acheminés par Gaston il y a quelques semaines) ; 2 autres attendent sur la forrière de Jean-Luc (chargements du 3 décembre dernier).

Il ne reste bientôt plus que la benne, chargée le 10 décembre ; ce sera pour la prochaine fois car le soir tombe vite (coucher du soleil à 16h. 43’). Une dernière pause sur le site, un petit verre dans la grange de Jean-Luc puis il est temps d’aller se préparer pour le traditionnel souper de la Corpo, cette année chez Marc et Hélène. Au menu : boulettes sauce tomate, frites, concoctées par Didier: très bon ; longue soirée qui se termine par la projection des photos-souvenirs des activités passées de la Corporation.

Étaient présents (matin et/ou après-midi, par ordre alphabétique) : Antonin, Aurélien, Bernard, Bruno, Camille, Christine, Jean-Benoît, Jean-Luc, Jérôme, Jonas, Louis, Marc, Marc, Matthias, Maxime, Michel, Richard, Rudy, Samuel, Stéphane, Tom.

Photos : Samuel, Christine, Jean-Luc.

Compte-rendu 2017/4

Compte-rendu 2017/3 : samedi 17 décembre 2016

Les membres de la Corporation s’étaient donné rendez-vous à Namur pour un après-midi festif.

A midi, visite à la crèche vivante de la FJA, association de jeunes agriculteurs de Wallonie, rue de Bavière : dégustation de pains-saucisses, vin chaud et cacao chaud, au profit des plus démunis de la ville.

A 15 heures, rendez-vous au café Métropole, au coin des rues Cuvelier et de Bavière.

On aurait pu espérer une plus grande participation à cette « pause plus longue » mais rien à faire : quand ce n’est pas pour le travail, ils ne sont pas là !  

Compte-rendu 2017/2 : samedi 10 décembre 2016

Le matin, avec tracteur et benne de Jean-Luc, nous étions chez Bruno pour couper et charger une quinzaine de têtes de sapins, certains assez gros. Tout s’est bien passé, malgré la difficulté de ce travail et grâce surtout à la hardiesse de Rudy. Echelle, tronçonneuse et grande corde ont eu raison de la tâche.

Cependant, nous pensions en avoir terminé pour midi mais ce ne fut pas le cas : le travail s’est poursuivi après le dîner, jusqu’aux environs de 16 heures 30. Comme l’apparition du soleil est des plus courtes ces jours-ci, on a remis notre passage chez Jacques à plus tard.

Etaient présents (par ordre alphabétique) : Aurélien, Bruno, Camille, Christine, Louis, Marc, Marc, Matthias,  Mathieu,  Rudy, Stéphane. Photos : Christine.    

Compte-rendu 2017/2

Compte-rendu 2017/1 : samedi 3 décembre 2016

Bien que, le prochain Grand Feu ne tombe pas à une date aussi hâtive qu’en 2016 (ce sera le 4 mars 2017), il a été décidé d’effectuer des charriages au moins les deux premiers samedis de décembre.

L’érection du mât central n’aura cependant lieu qu’à la date traditionnelle du 27 décembre (mardi). Ce n’est qu’après cette date que nous pourrons commencer le bûcher proprement dit. Il nous faudrait donc encore deux remorques libres pour samedi prochain, 10 décembre.

Mais revenons à ce 3 décembre.

Le matin, avec le tracteur de Jean-Luc et la remorque de Pierre, nous sommes d’abord allés chez Nicole, rue de la Siroperie, charger quelques branchages de noisetier ; premier apéro. Puis nous complétons la charrée rue Basse-Baive avec des branches de sapins et chargeons les bûches sur la remorque « alu » ; petite pause. La charrée est ramenée à la forrière, comme l’an passé. Les bûches sont déchargées chez Christine. C’est là que nous faisons une pause plus longue, en terrasse et au vin chaud préparé par Maryline et Nathalie qui nous l’apportent.

L’après-midi, même tracteur et remorque de Laurent. Direction Saint Germain, rue Montulet, chez Pascal : branches du sapin abattu samedi passé et dont le tronc nous servira de mât central. Celui-ci est traîné en face sur le terre-plein par Marc et son Zétor (toujours avec sa cabine à ventilation facio-latéro-dorsale !). Nous complétons la charrée chez la voisine, maman de Stéphane et grand-maman de Marc, par un (gros) tas de branchages de sapins. Le soir tombe lorsque nous terminons et que Pascal nettoie la cour et la rue, de son puissant souffleur. Petite réception chez l’habitante – ah, y fait mèyeux vaici qu’à l’huche ! – avec grand choix des boissons. La charrée va rejoindre celle du matin à la forrière et le tracteur va se blottir dans la grange. Terminé pour aujourd’hui !

Eh ben non ! pour certains, il reste encore quelques meubles dans l’ancienne maison de Richard à descendre au rez-de-chaussée. Et enfin la récompense : les frites chez Fabienne !

Très bonne journée, bien travaillé, bien amusé ; à samedi prochain !

Etaient présents ce jour (le matin ou l’après-midi ou les deux) : Christine, Nicole, Rudy, Aurélien, Bruno, Mathieu, Pascal, Stéphane, Marc, Marc, Camille, Louis.

Photos : Christine. Maryline et Nathalie pour le vin chaud.

Compte rendu 2017/1

Compte-rendu 2016/11 : samedi 30 et dimanche 31 janvier 2016

Pluie et gadoue.

Pas question, vu l’état du terrain, d’utiliser un tracteur pour sortir les 5 remorques vides qui entourent le bûcher. Une seule solution : les écarter quelque peu du bûcher à la force des bras, pour y accéder aisément. Et on y parvient ! D’abord l’épandeur, réputé imbougeable : moyennant quelques astuces on le déplace de quelques mètres, faisant rouler sa roue jockey sur des morceaux de poutrelles. Puis on passe à la benne (qui n’a pas de roue jockey ): on essaie, en posant son pied de timon sur une palette, de la tracter à l’aide de cordes ; mais rien n’y fait, l’engin ne bouge pas d’un poil ! On abandonne la manœuvre. Pour les plateaux à quatre roues, comme prévu, on y arrive sans trop de peine.

Il faut ensuite fabriquer l’échelle en bois à adosser au bûcher. On choisit dans notre réserve deux tronçons de troncs pas trop gros. On décide, après leur avoir donné la longueur voulue et y avoir pratiqué des entailles destinées à recevoir les échelons, de les dresser un à un et d’y poser ensuite les échelons. A l’aide d’une poulie attachée au mât central et d’une corde, on parvient aisément à dresser les deux montants tout en les maintenant à l’aide d’une seconde corde, les empêchant de partir sur les côtés. Il ne reste plus alors qu’à poser et fixer les échelons.

A midi, nous sommes tellement trempés et crottés que nous quittons le site sans même boire un coup ! Après s’être changés, certains rappliquent pourtant chez Christine pour se réchauffer au vin chaud.

Après-midi, on arrange un peu le bûcher, on rehausse son sommet d’1/2 mètre, on place et fixe la palette destinée à recevoir le « Blanc » au sommet et on fixe un premier sapin derrière le mât. Mais, comme certains préfèrent ne pas travailler au sommet (vertige ?), on décide d’attendre Jonas la semaine prochaine pour continuer.

Le lendemain, dimanche 31 janvier, rendez-vous au Carnaval du Dragon à Emines. Première sortie officielle des « nouveaux » avec la Corpo. A l’occasion de l’habillage, on constate une réelle différence de taille et de corpulence entre eux et les « anciens ».

Retrouvailles donc avec les preux Chevaliers, leur Dragon  et tous les autres. Eux, ce sont les spécialistes du bûcher à base carrée, symbolisant probablement leur tour de château-fort. Après un cortège de géants, gentes dames, écoliers, fanfares, régiments d’un autre siècle, drapeaux voltigeurs et autres échasseurs, viennent les spectacles sons et lumières, feux d’artifice et autres et enfin la mise à feu du bûcher par Fashoom et les archers.

Quelques chopes, quelques hamburgers et beaucoup de bonne humeur et on rentre à Liernu, contents d’avoir revu tant de vieilles connaissances, amoureuses, comme nous, de folklore.

Photos, film : Christine, Jean-Luc.

Compte-rendu 2016/11

Compte-rendu 2016/10 : samedi 23 janvier 2016

Acteurs du jour : Christine, Colombine, Cécile, Rudy, Richard, Jonas, Aurélien, Bruno, Matthias, Antonin, Cédric, Camille, Lory, Jean-Luc, Louis.

Photos, caméra : Christine, Jean-Luc.

Météo : 1er jour de dégel : c’est la même neige que samedi passé mais elle a un peu fondu ; et la même gadoue ; donc, les gants vont vite être mouillés et on réinstalle les deux braséros improvisés.

Hier vendredi (il gelait encore), Nicole et Louis ont rapatrié, avec le tracteur de Jean-Luc, toutes les remorques encore chargées : 2 plateaux et l’épandeur de la forière, le plateau resté chez Bruno et la benne de Jean-Luc ; cela fait 5 charrées bien disposées contre le bûcher.

Première opération : on tente de redresser quelque peu le mât central en l’arc-boutant à l’aide d’un poussard lui-même fixé à l’un des mâtons ; mais cela s’avère quasi impossible vu que la hauteur du bûcher dépasse déjà le sommet des mâtons. On se résout donc à enfoncer des rondins autour du mât et à enserrer le tout à l’aide de cordes pour renforcer la stabilité de ce dernier.

Puis on commence le déchargement des différentes charrées : vu l’équipe toujours bien nombreuse et  dynamique et vu que le bûcher doit se rétrécir de plus en plus, la hauteur d’environ 7 mètres (soit 3,5 brunos) est atteinte lorsque les remorques sont vides, en fin de journée.

Après un petit coup, chacun regagne ses pénates, heureux d’avoir pratiquement terminé le gros du bûcher. Pour certains, c’est alors le plongeon dans le monde bruyant et rythmé des capitaines et autres moussaillons d’eau douce ou salée, des ports bretons et de Semois, avec le concert grandleezien de Cré Tonnerre.

Compte-rendu 2016/10

Compte-rendu 2016/9 : samedi 16 janvier 2016

Le point ce samedi matin: 2 charrées ont été déchargées ; 3 charrées près du bûcher, à décharger ; 3 charrées attendent à la forière ; 1 à la ferme : 2 charrées « remorques voiture » rue Basse-Baive ; terrain du site très humide et enneigé, impraticable pour les tracteurs, à moins de le transformer en bourbier.

Donc : pas le choix, ont décharge les 3 charrées au bûcher. Après avoir installé deux braséros, on se met au travail. Nous sommes une bonne douzaine, le travail avance vite et le bûcher grandit rapidement. Mais tous les branchages sont imbibés d’eau et il faut régulièrement se sécher aux braséros, changer de gants et, tant qu’à faire, ne pas se laisser déshydrater de l’intérieur !

A midi, les cloches de l’église ont beau sonner et le sacristain faire de grands gestes, on continue encore pendant 20 minutes. Puis, on est quand même content de rentrer dîner et de  changer de chaussures.

Après-midi on termine le travail et, comme le soleil se couche déjà un peu plus tard que les derniers samedis, on a le temps de rapatrier une des petites charrées. On en balance le contenu par-dessus le mur, après y avoir déployé la bâche habituelle. Puis on traîne cette bâche, avec son contenu,  jusqu’au bûcher. Le soleil se couche, on replie la bâche, on rassemble le matériel, on boit un coup et à samedi prochain.

Certains se retrouvent chez Marc, devant une bonne bière et quelques petits poissons, entre l’huile et les aromates.

Bilan de cette journée : bon travail, un peu pénible vu la neige et la gadoue mais agréable vu l’importance de l’équipe : Christine, Colombine, Jonas, Aurélien, Matthias, Bruno, Richard, Marc, Camille, Rudy, Lory,  Louis, Jean-Luc. On espère avoir un peu de gel dans la semaine qui vient pour sortir les remorques vides et amener les pleines au bûcher.

Photos : Christine, Jean-Luc

Un souci cependant : en cours de journée, un grand « crac » s’est fait entendre de l’intérieur du bûcher. Il s’agit très probablement de la rupture d’un des pieds du trépied. Du coup, le mât central a perdu un peu de sa verticalité : il faudra samedi, prochain trouver un moyen pour tenter de le redresser ou, du moins, empêcher que sa situation ne s’aggrave.

Compte-rendu 2016/9

Compte rendu 2016/8 : samedi 09 janvier 2016

Comme prévu et annoncé par un « toutes boîtes » sur Liernu et Saint-Germain, c’était donc la journée du grand ramassage des sapins de Noël et petites quantités.

A 10 heures formation des équipes et répartition du matériel pour ramassage sur Liernu.

  • vers les Baives : Christine, Camille, Rudy, Richard, Louis avec tracteur Jean-Luc et plateau Jean-François ; voiture Louis avec remorque Richard. En plus des sapins, on charge un tas près du Calvaire et un tas chez Christine. Charrée complète, on ne prend pas le tas rue du Gros Chêne, il sera collecté mardi par Nicole et Louis.
  • vers l’autre côté : Marc, Jonas, Aurélien, Matthias, Bruno, avec tracteur et épandeur de Marc ; voiture Marc avec remorque Louis. En plus des sapins : un tas à la Siroperie, deux autres à la Maladrie, un autre au Pré Saint Jean dont on ne prend qu’une partie ; le reste sera pris mardi par Nicole et Louis.

Plateau et épandeur, chargés, sont conduits à la forière, une remorque voiture chez Louis. Pause au vin chaud à midi, sur le parking, au soleil bienfaisant ; Jean-Luc est là.

A 14 heures 15’ rebelote pour ramassage sur Saint Germain.

  • la bande du matin avec en plus : Stéphane, petit Marc, Simon et un ami hollandais de Christine. Avec : tracteur J.-L. et sa benne, tracteur Marc et plateau Pierre , voiture Louis avec remorque Richard, voiture Marc avec remorque Louis. Les tracteurs parcourent les rues principales, les voitures les rues secondaires, plus difficiles. En plus des sapins : un tas route de Perwez, un autre à Libut, un autre rue Montulet : c’est à ce dernier point que tout le monde et tout le charroi convergent en fin d’après-midi.

Le plateau chargé est conduit à la forière, la benne près de la ferme, une remorque voiture chez Louis. On n’a pas pris le petit tas (en partie d’épineux) dans un jardin de Libut ;  Nicole et Louis s’en chargeront mardi.

On se retrouve (presque) tous, comme de tradition, chez notre ami Marcel, rue Montulet : petits cadeaux ; Leffe et Eau de Villée artisanale. Nicole et Jean-Luc nous y rejoignent. Puis : souper chez Marc et Hélène.

Conclusion : 4 grosses charrées récoltées et 2 petites. Quand va-t-il faire suffisamment sec ou quand va-t-il geler afin de pouvoir les conduire au bûcher ?

Photos : Christine.

Compte-rendu 2016/8

Compte-rendu 2016/7 : samedi 2 janvier 2016

En ce lendemain de nouvel an, la moyenne d’âge est sensiblement plus élevée que la dernière fois ! C’est à croire que plus on vieillit mieux on résiste aux festivités et autres libations.

Quoi qu’il en soit, d’abord à deux, puis à trois et enfin à quatre on arrive à décharger deux des cinq charrées présentes sur le site. On a ainsi au moins commencé le bûcher et je trouve qu’il présente déjà un fier aspect.

A la pause de seize heures, on décide quand même qu’il est temps de rentrer se reposer !

Etaient présents (matin et/ou après-midi) : Rudy, Camille, Richard, Louis.

Pas de photo le jour-même mais l’état du bûcher sera photographié quelques jours plus tard par Jean-Luc.

Compte-rendu 2016/6 : lundi 28 décembre 2015

C’est une tradition à la Corpo, on procède à l’érection du mât central et à la structure du futur bûcher le 28 décembre, jour des Saint Innocents.

Cette année, temps magnifique, prairie (presque) sèche et équipe jeune (en partie) et motivée.

On commence par enlever les vestiges du Grand Feu précédent : reste de l’ancien mât, en partie calciné, enfoncé de 1,5 mètres et callé entre pierres et rondins ; ce n’est déjà pas de tout repos !

Puis on amène la charrée chargée samedi (26 décembre) des divers tronçons ; on les décharge, sauf le plus long, qui fait 12,5 mètres et est destiné à devenir le nouveau mât central. On l’amène, toujours sur le plateau, à proximité immédiate du trou qu’occupait l’ancien mât. On le fait pivoter sur le plateau, de manière à présenter son pied à l’arrière de celui-ci et juste au-dessus du trou (bien sûr, il faut un bon chauffeur !!) On l’enchaîne alors au plateau pour qu’il ne puisse retomber et on accroche à 2/3 de sa future hauteur 4 cordes qui serviront également à le maintenir vertical.

On soulève ensuite sa tête, à l’épaule (ça, c’est pour les jeunes costauds) ce qui lui donne une position oblique, le pied en partie dans le trou et en appui sur l’arrière de la remorque. On n’a plus alors qu’à reculer l’engin centimètre par centimètre tout en guidant le pied, à la masse, vers le fond du trou tandis que les 4 hommes aux cordes tentent de maintenir le mât vertical.

Lorsque cette position est atteinte, le mât, toujours enchaîné à la remorque et maintenu vertical par les cordes, est rapidement stabilisé par l’enfoncement de pieux pointus. On peut alors le détacher de la remorque mais on maintient encore les quatre cordes pour parfaire sa verticalité jusqu’au placement d’un large trépied (cette année à quatre pieds !) qui le stabilise définitivement.

Il reste alors à déterminer, avec le mât pour centre, un hexagone de 3 mètres de rayon (et donc également de côté) et à enfoncer, à chacun de ses sommets, un « mâton » d’environ 3 mètres, ce qui délimitera le pourtour du futur bûcher. A chacun de ces mâtons, on arcboute un « poussard » destiné à contrer la pression exercée par le bûcher. Le tout, ainsi que le trépied, est fixé à l’aide de grandes vis.

Ceux qui n’auraient pas compris la manœuvre, pourront s’en référer aux photos.

Quoiqu’il en soit, tout cela est terminé aux environs de 13h. 00.

Pour l’après-midi, on décide d’aller charger la remorque-plateau, désormais vide, chez Pierre, à proximité. On se donne donc rendez-vous à 15 h.00 près du ruisseau où se trouvent plusieurs tas de branchages plutôt rébarbatifs à manipuler, ce ne sont pas des branches de sapins. Mais vu notre nombre, l’affaire est rapidement faite et la charrée amenée sur le site avant que le soir ne tombe. On décide de profiter de la relative sécheresse du terrain pour y amener aussi les 4 charrées de branchages en attente à la forière. Il fait nuit noire quand on termine cette opération ; mais 5 charrées sont maintenant prêtes à être déchargées au bûcher.

Etaient présents sur le site ce lundi 28 décembre : Christine, Marc, Samuel, Jonas, Camille, Richard, Rudi, Stéphane, Marc, Maxime, Jean-Benoît, Louis ; apparition de Jean-Luc, Vincent.

Photos : Christine, Jean-Luc.

Comme dans tout village gaulois qui se respecte, la journée se termine par un grand festin qui rassemble tout le monde : le traditionnel souper de la Corporation.

Compte-rendu 2016/6