Compte-rendu 5 : samedi 12 janvier 2013

Grand ramassage des sapins de Noël

Au matin : avec :Nicole, Louis, Vincent, Christine, Richard, Jean-Marie, Camille, Emile, Simon, Marc.
Ramassage sur Liernu : 3 voitures avec remorque : voitures de Louis, Simon, Jean-Marie, 3 remorques de Jean-Marie, et tracteur de Jean-Luc avec plateau de P. Goffin, puis plateau de P. Ippersiel.
Les équipes avec voiture ne collectent que les sapins de Noël et préviennent l’équipe avec tracteur de quantités plus importantes.

A midi : pause, rue de l’Egalité : avec en plus : Jean-Luc, Maxime et Didou. Et Manon et Marine au vin chaud.

Après-midi : avec les mêmes que le matin, sauf Emile; en plus : Didou, Jean-Luc, Jonas et Maxime.
Ramassage sur Saint-Germain : Même principe que le matin :.tracteur et benne de Jean-Luc. On termine, le soir, selon la tradition, chez Marcel : malheureusement ce dernier est absent.

Cela nous fait : 3 charrées en plus (2 plateaux et la benne) et une grande quantité de sapins.
Bon travail, bon temps, belle ambiance !

Compte-rendu 4 : samedi 5 janvier 2013

Au matin (en fait, jusqu’à 14 heures): Nicole, Jean-Luc, Camille, Louis, Richard, Jean-Marie, Maxime, Simon, Baptiste, Marc, Jonas, Etienne et Didou (du Gros Marronnier), avec Monsieur Struys et Madame Antoine et  Julien Grignac (élagueur acrobate).

Chargement, chez Mr. Struys, rue du Stampia, de branches de sapin, restant d’un précédent charriage, sur une remorque avec ridelles, de Jean-Luc, et deux charrées de rondins sur remorques voiture de Jean-Marie.

Après quoi, Mr. Struys nous sert un petit remontant.

Une équipe emmène ces rondins chez Camille (petite pause chez Camille) tandis qu’une autre rejoint Julien Grignac et Nicole chez Mme Antoine, quelques maisons plus loin,  où 3 grands pins sont à abattre. A notre arrivée, l’un est déjà au sol, ébranché et en partie débité. Julien s’active (tel un acrobate) à ébrancher et étêter le deuxième, puis le troisième.

Les branchages sont chargés sur la remorque à ridelles et les rondins sur les remorques voiture. A 13h.30, tout est pratiquement chargé, sauf le dernier tronc qui reste à débiter, notre tronçonneuse étant trop petite pour cette tâche.

Enfin, on déguste le vin chaud préparé par Manon et que Mme Antoine a réchauffé, puis chacun rentre dîner.

Après-midi  (en fait, après15 heures) : les mêmes sauf : Baptiste, Etienne, Didou ; en plus : Christine.

On termine les chargements. Mme Antoine nous offre bière et genièvre.

La remorque à ridelles étant déjà très chargée, elle est acheminée près de la ferme de la Cour et on décide de se servir de l’épandeur de Marc pour la suite des opérations, route de Perwez à Liernu.

On arrive sur ce troisième chantier de la journée alors que le soir commence déjà à tomber. La quantité de branchages est assez importante mais, avec l’aide de Mme Comblain, tout est chargé en une heure. Petit remontant de Mr. et Mme Comblain.

Pendant ce temps, les deux charrées de rondins sont acheminées au Gros Marronnier. Après un petit enlisement, les deux charrées sont déchargées.

Voilà une journée bien remplie où tout ce qui avait été prévu a été réalisé !

Compte-rendu 3: vendredi 28 décembre 2012, érection des mâts

N.B .Le terrain a été préparé le mercredi 26 décembre : abattage de l’ancien mât, creusement des trous pour mât et mâtons, replacement de la clôture électrique empêchant le bétail de s’approcher, nettoyage du sentier d’accès.

28 décembre, 14 heures : Nicole, Christine, Camille, Jean-Luc (caméra), Marc, Maxime, Simon, Baptiste, Richard, Jean-Marie, Vincent, Louis (et Julie et Ginny, observatrices pour « l’Avenir »).
Le pied du mât (couché) est d’abord amené au-dessus du trou principal ; 8 longues cordes sont attachées aux ¾ de sa hauteur ;
4 hommes soulèvent la tête du mât tandis que 8 autres les aident par traction sur les 8 cordes. Une échelle permet de reposer la tête à différents stades de l’opération et aux hommes de souffler.
Au fur et à mesure de l’érection, les 8 hommes aux cordes se déplacent pour répartir la traction, finalement en étoile.
C’est là cependant que, suite à une erreur d’appréciation, la traction se répartit mal et, alors qu’allait commencer l’opération de « stippage », le mât retombe au sol. Heureusement, pas de mal.
On en est quitte pour recommencer. Avec l’expérience acquise au premier échec, la seconde fois est la bonne !
Le mât est maintenu par les 8 cordes pendant tout le stippage : enfoncement de stippes maintenant fixe le pied du mât.
Ensuite est placé le trépied (qui cette année a quatre pieds), éléments légèrement enfoncés dans le sol et fixés au mât, dans des entailles, par de grosses vis.
Il reste à placer les 6 mâtons : enfoncés dans le sol ils déterminent une surface hexagonale de 3 mètres de rayon autour du mât, formant ainsi son futur périmètre à la base…
Enfin, les 6 poussards qui exercent sur les mâtons une pression vers l’intérieur qui empêchera le futur bûcher de se disloquer.

Tout est terminé avant la tombée de la nuit. On se sèche et se réchauffe chez Richard, avant de se retrouver « chez l’Pet » pour le traditionnel souper de la Corpo.

Voir également l’article paru dans « l’Avenir » du 2 janvier 2013 : lien

Construction du bûcher : Petit vocabulaire usuel

Compagnon : Titre donné aux membres de la Corporation, après un stage probatoire variant en durée suivant la fidélité du futur membre et son assiduité aux travaux de ladite Corporation.

Etat Major : Triumvirat composé d’un Capitaine et de deux Lieutenants, présidant aux destinées de la Corporation.

le « Blanc » : Sous les apparences d’un bonhomme de neige, personnification de l’Hiver. Capturé par les Compagnons de la Corporation, il sera condamné pour ses innombrables méfaits et périra pendu et brûlé au somme du bûcher, permettant ainsi le retour du Printemps .

Mât central : En général, tronc de sapin choisi pour sa rectitude et sa longueur (entre 8 et 10 mètres) Il soutient, par sa robustesse le bûcher tout entier ; c’est à son sommet qu’est pendu le « Blanc ».

Son érection qui est la première tâche de la Corporation a lieu traditionnellement le 27 décembre (St. Jean d’Hiver) ou le 28 décembre (Sts Innocents). Cette opération nécessite parfois l’intervention spectaculaire d’un « bull », mais la plupart du temps, les membres de la Corpo. y arrivent avec uniquement un système de cordes.

Stippes : Segments de troncs d’arbres d’une longueur variant de 0,5 à 1 mètre  et rendus pointus à l’une de leurs extrémités, destinés à être enfoncés à la masse autour du mât central pour en assurer la stabilité.

Trépied : Comme son nom l’indique, système de trois pièces de bois (2 ou 3 mètres) légèrement enfouies dans le sol et s’appuyant en oblique contre le mât central au niveau de légères entailles pratiquées dans le mât. Ce système empêche définitivement le mât de bouger.

Mâtons (petits mâts) : 6 pièces de bois de  3 mètres plantés dans le sol, de façon à former un hexagone dont ils représentent les 6 sommets et qui délimite le pourtour du futur bûcher. Ils sont chacun distants de 3 mètres du mât central. Ce sont aussi les « gardiens » du mât central..

Poussards : Pièces de bois également au nombre de 6, s’arc-boutant contre chaque mâton, l’empêchant de s’écarter du bûcher sous la pression des matériaux.

Pause : Vocable quasi magique qui, lorsqu’il est prononcé, provoque instantanément l’arrêt de toute activité de la part des Compagnons.

Il y a deux sorte de « pauses » : la pause quasi dogmatique qui ne peut être décrétée qu’à midi, au premier tintement des cloches de l’église de Liernu ou le soir à la minute même du coucher du soleil (début janvier, aux environs de 16h.48). Ensuite, la pause « naturelle » qui s’impose lorsque les gosiers sont particulièrement secs ou lorsque s’aperçoit au loin le Capitaine venant prendre part aux activités (en général, vers 16 heures).

Compte-rendu 2 : journée du samedi 15 décembre 2012

Au matin : Nicole, Christine, Camille, Marc, Jean-Marie, Arno, Xavier, Louis, avec Didier.
A notre arrivée, comme prévu, le bûcheron de Didier avait abattu les 3 troncs, les avait ébranchés et en avait débité deux ; le nôtre était prêt à être emporté.
Avec moult précautions pour ne pas trop abîmer le jardin et la clôture en dalle, notre future mât est traîné, par le tracteur, hors du terrain et conduit de la même façon jusqu’au site du bûcher. (son érection aura lieu le vendredi 28 décembre à 14 heures.)
Ensuite les branchages sont chargés sur le plateau.
Mais il est midi : pause ! Didier apporte quelques bonnes bouteilles, distribue à tous ses pizzas, sa soupe verte, sa soupe rouge, … et voila un délicieux pique-nique au jardin, sous le soleil de décembre !
Ah oui : irruption de Jean-Luc et sa caméra, à l’heure de la pause !

Après-midi : Nicole, Christine, Camille, Marc, Jean-Marie, Didier, Simon, Brandon, Baptiste, Louis, avec Françis et Mathilde. Richard distribue le « toute-boîte ».
Nous partons compléter  la charrée à la Haute-Baive ; d’abord un tas de branches de sapin qui nous attend depuis 1 an, près du Calvaire ; puis chez Françis et Mathilde : des sapins et autres végétaux au feuillage varié : ce qui nous donne en fin de journée (enfin : de clarté) une belle charrée aux couleurs mitigées allant du bleu aux différents verts en passant  par le jaune et le brun !
Au soir : rendez-vous au Marché de Noël à Saint-Germain.

Compte-rendu 1 : journée du samedi 08 décembre 2012

Abattage, débitage et chargement de quelques sapins chez Thierry et Dominique, rue Haute-Baive .

Au matin : Nicole, Louis, Camille, Simon, Xavier, Marc ; avec Thierry et Dominique,
Après-midi : Nicole, Louis, Camille, Marc, Richard, Jean-Marie ; avec Thierry et Dominique.
Chargement des branchages sur un plateau et des troncs sur une remorque-voiture pour servir de mâtons et poussards, acheminés directement sur le site.
Très bonne ambiance, soupe à l’oignon de Dominique et Thierry excellente : ceux qui y ont goûté en ont repris !

Le soir : on prend un pot (ou un vin chaud) à l’ancien Presbytère (Maison du Gros-Chêne), dans le cadre du week-end « ateliers et savoir-faire » organisé par « les Habitants du Gros Marronnier », (les students) : discussion sur l’avenir et l’occupation de la Maison du Gros-Chêne : les Habitants du Gros Marronnier et les membres de la Corporation sont demandeurs ; on en reparlera.

Compte-rendu 0 : mercredi 5 et jeudi 6 décembre

Mercredi 5 :
Nicole et Louis : placement d’un plateau rue du Stampia à Saint-Germain. Suite à une manœuvre malencontreuse : bris de l’attache du timon ; démontage du timon.

Jeudi 6 :
Chargement du plateau (branches de sapins) par le propriétaire.
Nicole et Louis : remplacement du timon par un provisoire et rapatriement du plateau chargé sur le site du Grand Feu.

Compte-rendu n°9

Jeudi 1er mars 2012

Nicole, Richard, Jean-Marie ont dégagé le terrain de tout le matériel s’y trouvant encore et l’on rangé aux Purnalîs : palettes nominatives et grandes palettes, bidons à huile, bâche, …

Ce jour là (ou un autre) : R. et J.-M. ont enlevé les palettes annonçant le Grand Feu aux entrées du village et ont commencé à ranger les denrées restantes et le petit matériel au magasin (grenier).

Samedi 3 mars 2012

Apparemment, rien ni personne n’a bougé !

Compte-rendu n°8

Jeudi 23 février, vendredi 24 février, samedi 25 février :

Souvenez-vous : c’était AVANT. C’était au temps de l’Hiver. Nous ne l’avions pas encore brûlé sur notre magnifique bûcher. Il était toujours là !

Il nous restait à terminer et redresser l’échelle qui nous permettrait de le hisser sur le bûcher ; il nous restait à parfaire ce bûcher, à l’asperger d’huile, à l’entourer de paille sèche, à y enfourner les poteries, à nettoyer le terrain, à y disposer les noms des nombreux groupes et invités qui viendraient assister à la fin du « Blanc ». Parallèlement, il nous restait à préparer la fête, la dernière promenade du « Blanc », les déguisements, la musique, les boissons et denrées pour les agapes finales ; et encore bien d’autres choses !

Tout cela nous l’avons accompli durant ces trois jours. Et nous l’avons traîné au bûcher, malgré ses partisans. Et là, en public, nous l’avons condamné, hissé au sommet, attaché et finalement brûlé sous nos applaudissements et ceux de nos invités. Il s’en est allé dans une impressionnante pétarade finale pour faire place définitivement au Printemps.

Et, pour fêter cela, nous avons fait la fête. Jusqu’au petit matin!

Merci!

Bonjour à tous,

L’Etat-Major et les membres de la Corporation du Grand Feu de Liernu se réjouissent du bon déroulement général de la cuvée 2012 de notre Grand Feu : le bûcher était prêt à temps et avait, somme toute, bonne prestance ; chacun a bien rempli sa tâche; les animateurs et groupes extérieurs ont bien animé nos cortèges; les invités et le nombreux public se sont bien amusés, ont bien mangé et bien bu et étaient donc satisfaits, les poteries de Terre Franche ont bien été enfournées et, SURTOUT, le « Blanc »  a bien brûlé dans une terrible pétarade finale et a cédé sa place au Printemps. Que demander de plus pour des organisateurs de Grand Feu ?

C’est pourquoi, nous tenons à remercier chaleureusement, tous nos membres, tous nos sympathisants, tous nos bénévoles, pour le travail accompli : pour la construction du bûcher, et ce par tous les temps, pour le garnissage du char et la fabrication du « Blanc », pour le nettoyage des costumes,  pour les préparatifs immédiats de la fête, pour la tenue des différents stands et activités : gestion et distribution des denrées et matériel, installation de la salle, de l’éclairage, concours de déguisements, montage et conduite du projecteur de poursuite, confection et vente des tickets, cuisine, distribution en salle et en cortège, bar intérieur, bar extérieur, barbecue, pour la rédaction et la lecture du discours, pour la tenue impeccable pendant les cortèges et le cérémonial, pour le transport et l’ascension du « Blanc », pour les tentatives de libération de ce même « Blanc » et, pourquoi pas, pour l’aspersion des huiles et disposition de la paille au bûcher. Et puis encore, pour le nettoyage et la remise en état de la salle, le nettoyage du site et des alentours,…

Une mention particulière cette année pour la participation d’éléments jeunes à pratiquement toutes les étapes : bûcher, « Blanc », cortèges (entre autres nouveau char, distribution du péquet), tenue des bars, nettoyage de la salle et, surtout, attaque du cortège : nous comptons bien sûr sur la présence de ces diables et diablesses les années qui viennent.

Nos remerciements vont aussi aux invités et groupes extérieurs qui nous ont rejoints, l’espace d’un après-midi et d’une soirée :

  • Monsieur le Bourgmestre et les Autorités communales, presqu’au complet,
  • Monsieur le Maire, ses adjoints et autres représentants d’Allouville en Normandie,
  • la police et les pompiers d’Eghezée,
  • la Confrérie du Gros-Chêne,
  • la Compagnie des Brandons,
  • le Comité du Grand Feu et les Pierrots d’Aische-en-Refail et en particulier certaines « Pierrottes » très at-tachantes,
  • les Chevaliers d’Emines, malgré un petit accro de démarreur, avec Fashoom et Lambert,
  • la Confrérie du Grand Feu de Lonzée à qui nous irons porter main-forte prochainement,
  • les louveteaux dans leur épandeur,
  • le Géant de Liernu qui a parcouru tout le trajet sans faiblir,
  • le 1er Régiment d’Infanterie des Etats Belgiques Unis qui, pour la circonstance, avait reçu main-forte de l’Armée Grouchy.
  • et enfin tout le public bigarré qui se mêlait au cortège.

Merci aussi aux donateurs de combustibles, paille, bois, huiles chez qui nous avons été si bien reçus  (nous regrettons de ne pas avoir pu mener à bien tous les chantiers prévus).

Et à tous ceux qui nous ont prêté du matériel : tracteurs, remorques, plateaux, bull, projecteurs de poursuite, …

A toutes et à tous, et à ceux que nous oublions, MERCI !

P.S. Pour ceux qui ne l’auraient pas bien entendu, le texte du discours lu au pied du bûcher se trouve en annexe. Nous tenons également à votre disposition l’interview (sonore) du Président et du Trésorier réalisée le mardi 21 février dans les studios de Must FM (bientôt).

L’État-Major :
Jean-Luc Dewez,                    Camille Grède,                      Louis Grède,

Capitaine-Président.             Lieutenant-Secrétaire.      Lieutenant-Trésorier.