Compte-rendu 27/12/2018

C’est le grand jour de l’érection (ou le jour de la grande érection !)

Au boulot : Bruno, Camille, Christine, Jean-Luc, Marc R., Louis, Michel, Rudy.

Matériel : Nuffield, remorque de Yves P., tronçonneuses, cordes, chaînes, bêches, masses, …

D’abord, on cherche, dans les vieilles cendres gelées l’endroit où faire le trou ; puis on creuse, on enlève le pied de l’ancien mât, avec l’aide du tracteur.

Puis on pousse, accrochée à l’avant du tracteur, la remorque supportant le mât, vers le trou creusé. La tête du mât étant toujours vers l’arrière de la remorque, on lui fait faire un demi-tour, afin de présenter sa base vers le trou.

On accroche par le milieu deux cordons de 15 mètres aux deux tiers de la longueur du mât, de sorte que les 4 segments de ces cordons pourront être tendus et servir de guides en cours d’érection.

Bon, si vous ne comprenez pas, regardez les photos !

La tête du mât est levée par deux costauds debout sur la remorque ; lorsque sa base est quasiment dans le trou, par l’action conjuguée de la pulsion du tracteur et de la traction des hommes aux quatre bouts des segments des cordons , la tête s’élève lentement dans notre ciel hesbignon, le mât tout entier étant dirigé puis maintenu verticalement par les tractions ajustatives des quatre « tireurs ».

Comme c’est bien dit ! mais encore une fois, si vous ne comprenez pas bien, consultez les photos !

Pendant que le mât est ainsi maintenu vertical, des stippes (des coins) sont enfoncés à la masse tout autour de son pied.

On renforce ensuite sa stabilité par la fixation du trépied à quatre pieds qui le maintient définitivement.

Il ne reste plus alors qu’à planter les 6 mâtons qui détermineront l’hexagone précis de la base du futur bûcher.

On fixe encore un poussard à chaque mâton pour l’empêcher de fléchir sous la pression de la masse des combustibles.

La structure interne du bûcher est ainsi terminée, l’élaboration du bûcher proprement dite, peut maintenant commencer ! Ce sera pour janvier prochain !

Photos : Christine, Jean-Luc.

Caméra : Jean-Luc.

Grand Feu 2019. Compte-rendu jeudi 27/12/2018, Chr

Compte-rendu 2018/5 : mercredi 27 décembre 2017

Personnel : Aurélien, Camille, Christine, Jean, Jean-Luc, Jérôme D., Louis, Marc D., Marc R., Mathieu, Michel, Rudy, Stéphane.

Charroi (après-midi) : tracteur de Jean-Luc, remorque de Yves P.

Matin : Pas de pluie. C’est le jour (Saint-Jean d’hiver) de la traditionnelle érection du mât central et de l’ossature du bûcher. Cette année, vu que le mât 2017 a résisté aux flammes et a gardé son érection, notre tâche se réduit à la pose du trépied et la plantation des mâtons et poussards. De plus, tous ces matériaux se trouvent déjà sur place, amenés il y 2 semaines. Le travail est donc terminé bien avant midi. Pause sur le site.

Après-midi : Avec la remorque à demi (mal) chargée chez René P, nous allons donc à la Maladrie prendre les branchages coupés la semaine passée. Mais la météo se gâte et, malgré notre courage légendaire, nous sommes bientôt « percés jusqu’aux os » et obligés (!) de faire une pause dans le garage de Stéphane, à côté. La pluie s’étant quelque peu calmée, nous reprenons stoïquement le travail : Christine et Mathieu arrangent la charrée, les autres tronçonnent et leur amènent les branches. Mais la pluie ayant repris et le soir commençant lui aussi à tomber, nous décidons d’arrêter. On accroche donc la corde pour tendre la charrée ; on est content, on va enfin pouvoir se sécher et se changer. Et ben non ! car, patatras, une partie du chargement décide de rester sur place et s’effondre brusquement, bloquant complètement la rue qui n’est déjà pas très large ! Dans l’aventure, Mathieu, resté en haut et accroché désespérément à l’échelle, parvient à ne pas glisser ; seule, une de ses godasses est partie avec le reste! et sa mobylette est sous les branchages. Résultat des courses : Nous sommes obligés, sous la pluie qui a repris, de dégager la rue, en redéposant les branches dans le jardin de Jean, d’où elles venaient. Quand l’opération se termine, il fait pratiquement noir.

Vin chaud, petites gouttes et c’est fini pour aujourd’hui ! La charrée (ce qu’il en reste) est reconduite à la forrière.

Vin chaud et photos : Christine.

Compte-rendu 2018/5