Samedi 20 juin 2015 : Feux de la Saint Jean et rallye pédestre

Le samedi 20 juin 2015, la Corpo organisait ses 32èmes Feux de la Saint Jean et son 24eme rallye pédestre.

Compte-rendu.

Le rallye : thème du jour : « A la poursuite du Scarabée d’Or »

Pour la réalisation : 32 figurants et/ou aidants.

Il s’agit, à la base, d’une sombre histoire de pharaon jaloux (Amontonton) dérobant le scarabée sur la momie de son frère et prédécesseur (Anékhaton) pour l’empêcher de rejoindre, dans l’au-delà,  l’âme de sa défunte épouse (Fernetiti) dont il est lui-même amoureux. Le scarabée est l’objet censé remplacer le cœur du défunt après la momification, il est indispensable pour l’accès à la vie après la mort.

A midi pile, les premiers groupes se pressaient aux inscriptions dans le parc de l’ancien Presbytère de Liernu. Ils y recevaient divers documents et des tickets de ravitaillement pour boissons fraîches sur le parcours.

Après un vol, avec mise en situation par message vocal, sur les appareils de la « Corporation Airlines », ils se retrouvaient, un quart d’heure plus tard, à la terrasse de l’Hôtel du Phare (chez On)  à Alexandrie où les attendaient avec impatience le couple des célèbres égyptologues, Philémon et Jeanne Typhon.

Ceux-ci leur expliquaient avoir été les victimes d’une terrible malédiction pour avoir profané le tombeau de la Reine Fernetiti et leur demandaient de l’aide pour retrouver le fameux Scarabée d’Or dérobé par Amontonton il y a 3.500 ans ! Cet objet retrouvé et replacé sur la momie d’Anékhaton, la malédiction s’éteindrait et l’âme d’Anécathon retrouverait sa dulcinée dans l’au-delà.

Pour toute aide, ils recevaient des mains des malheureux explorateurs, leur carnet de notes manuscrites rédigées pêle-mêle à la faveur de leurs nombreux voyages dans la vallée du Nil. A eux de se retrouver dans ce fatras de notes diverses, croquis incompréhensibles et autres récits avec ou sans importance !

Il leur était conseillé d’aller d’abord au tombeau de Fernetiti, celle-là même qui avait jeté la malédiction sur le couple de nos imprudents aventuriers. Là, après avoir mis en déroute de vilains pilleurs de tombe, nos concurrents recevaient, des mains mêmes de la Reine (morte depuis plus de trois millénaires !), quelques indices, dont un miroir dont elle ne voulait plus. Elle leur demandait de se rendre à la nécropole de Gizeh pour plus d’informations.

S’ils trouvaient bien leur chemin, ils étaient reçus là-bas par Anubis en personne, dieu de la mort ! Ce personnage énigmatique leur faisait subir un questionnaire des plus pointus pour enfin leur remettre également un indice important pour leur quête.

L’étape suivante était le palais (effondré depuis longtemps) de l’architecte Numérotèr et de son scribe illettré. Après une épreuve « lumineuse » réalisée grâce aux indices reçus précédemment, ils ne pouvaient y recevoir qu’un charabia hiéroglyphique incomplet pour les mettre sur la bonne voie. Il leur était conseillé d’aller consulter cet éminent traducteur de la pierre de Rosette qu’est Jean-François Champollion.

Après un nouveau très long parcours, nos concurrents étaient reçus par le savant homme. Celui-ci, suspicieux, après les avoir soumis à une nouvelle série de questions leur remettait enfin les indices décisifs pour l’accomplissement de leur périlleuse mission, mettre la main sur le mystérieux Scarabée.

Mais ils n’étaient pas pour autant au bout de leurs peines, puisque c’est vers le tombeau de l’infâme Pharaon Amontonton qu’on les envoyait maintenant ! Après un dédale de petites rues, sentiers, cours d’eau nauséabonds et, enfin, sous-bois sombre et lugubre, ils pénétraient, sous bonne garde, dans l’antre, pillé depuis longtemps, du Pharaon despote et jaloux, à la base de la disparition du précieux insecte d’or. La momie, dans un état de décomposition avancé, leur suggérait pourtant l’endroit de la cachette. Mais c’est par un subterfuge final qu’ils parvenaient à emporter le Scarabée d’Or.

Ils pouvaient alors fièrement le remettre à Jeanne et Philémon Typhon. Ceux-ci les remerciaient chaleureusement et s’empressaient de reprendre l’avion pour accomplir l’acte qui allait mettre fin à l’abominable malédiction.

Histoire de ne pas les laisser s’ennuyer entre les différents postes, les concurrents avaient encore à compléter un questionnaire d’observation, repérer des objets insolites, situer des  photos-mystère et se faire initier à l’art de la momification ! Heureusement, il y avait aussi quelques points de ravitaillement en rafraîchissements dont un « Itineris » aux couleurs de la Belgique.

 En soirée 

Proclamation des résultats et remise des prix 

  • 16 groupes se sont inscrits, soit 82 personnes au total.

Résultats :

  • 1er : groupe n°8, de Adeline CHARLIER, 626 points,
  • 2e : groupe n°13, de Sophie MULS, 568 points,
  • 3e : groupe n°12, de Françoise GERARD, 558 points,
  • 4e : groupe n°14, de Jean-Yves MOHIMONT, 554 points,
  • 5e : groupe n°5, de Yves LEHMANN, 545 points,
  • 6e : groupe n°10, de Gilles BERTRAND
    et groupe n°9, de Caroline QUERTINMONT, 530 points,
  • 7e : groupe n°11, de Mathilde MASSAUX, 529 points,
  • 8e : groupe n°1, de Louise DEPUYDT, 509 points,
  • 9e : groupe n°3, de David POELAERT, 482 points,
  • 10e : groupe n°4, de Thomas GLIBERT, 477 points,
  • 11e : groupe n°6, de Serge DE CONINCK, 457 points,
  • 12e : groupe n°2, de Manuel VANDE VELDE, 457 points,
  • 13e : groupe n°16, de Laetitia LAHON, 435 points,
  • 14e : groupe n°14, de Marie BURON, 422 points,
  • 15e : groupe n°7, de Luanna BODSON, 420 points,

1er prix : un bon d’achat de 60 € chez Décathlon, mais chaque groupe et chaque concurrent remporte un prix !

Bal Folk avec la Caracole ; Chansons françaises, bar, barbecue, bar à vin, jusqu’aux petites heures.

À 5h.29 : lever du soleil (derrière les nuages), dégustation des croissants traditionnels par les irréductibles du solstice.

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